Hommage ​de
La Grande Fanfare et de
la Fanfare les Beaux Dimanches
à Jacques Perrot

Maryse et Arnaud ont lu ce texte lors de la cérémonie au cimetière d'Arles:
Jacques, notre ami musicien a replié son ombrelle, il a rangé son saxophone et nous laisse orphelins.

Avec nous depuis tant d’années, il est le doyen de 90 musiciens de tout le grand Sud regroupés dans « LA GRANDE FANFARE » dirigée par Daniel Malavergne. Fidèle parmi les fidèles, il aura été notre héros des solos à la façon d’Archie Sheep, des solos qui, malgré son âge, duraient … 15 à 20 minutes…et sans faillir !

En  Arles, il a développé son art de la musique au sein de « La Fanfare Des Beaux Dimanches ».

Je laisse Arnaud nous en parler.

Jacques,

Au nom de tous les membres de la fanfare des Beaux Dimanches, je voulais te dire : Merci ! Merci pour tout ce que tu as fait pour elle. Tu étais un pilier de cette fanfare depuis plusieurs décennies, toujours présent, toujours partant pour une sortie ou une prestation et, bien-sûr, pour prendre un solo de saxo comme tu savais si bien les faire.

Tu nous as accueillis chacun d’entre nous dans ce beau groupe fanfare et tu nous a conseillés et appris les bases de l’improvisation.

Je me rappellerais toujours nos allers et retours d’Arles à Perpignan pour aller aux week-end Jazzèbre en septembre et octobre où, pendant les heures de route, tu me racontais, moi au volant et toi à côté, ta vie si remplie d’histoires et d’anecdotes et nous parlions politique et bien d’autres choses encore….

Merci, Jacques, pour tous ces moments passés avec nous, nous ne les oublierons jamais !

Comment cet homme à multiples facettes, à multiples talents a réussi cette performance de jouer la carte du collectif et pourtant, d’avoir su tisser des liens aussi étroits avec chacun d’entre nous ?

C’est pourquoi, pour lui rendre hommage, je reprendrai les mots des Grands-Fanfarons qui parlent avec le cœur.

• Quelle tristesse ! Et quelle leçon de vie nous a-t-il donnée ! (Philippe de Millau)

• Il est des hommes si rares à rencontrer. Il restera toujours dans nos mémoires. C’était un être merveilleux avec qui nous avions plaisir de savourer de bons moments. (Viviane et Bart de Rodez)

• Il va nous manquer. Il va me manquer. (Anne de Millau)

• Prochain cigare en pensant fort à lui. (Vincent de Marseille)

• Ah mince ! on le croyait éternel. (Jean-Pierre de Perpignan)

• Fanfaron jusqu’au bout ! une pensée émue et beaucoup de très beaux souvenirs. (Jérôme d’Elne)

• Jacques, Jacques, t’avais pas le droit..

Et là, j’ai la gorge serrée….

Te souviens–tu des "Fab Four" que nous formions avec Léna et Yutta, suceurs de roseau en ténor ? Chouettes souvenirs !

Salut Jacques,

Avec mon infinie tendresse

Et mon infinie tristesse…. (Roger de Perpignan)

• Après une vie bien remplie et une bien belle retraite, c’est une évidence, Jacques va nous manquer ! Sa bonhomie, sa bonne humeur épicurienne toujours agréable….Un mélomane averti, un musicien qui aura soufflé dans son instrument jusqu’au bout…Qu’il repose tranquillement maintenant ! Au revoir Jacques ! (Alain Laurier, président de Jazzèbre)

• Respect Monsieur Jacques ! (Odette et Philippe de Roanne)

• Tristesse... je garde en filigrane cette si belle journée en musique dans son jardin au mas le 5 septembre pour ses 95ans, et sa si belle énergie. Quel homme ! Chapeau bas Monsieur Jacques ! (Chantal de Nice)

• Je suis partagé entre la tristesse de la nouvelle de sa mort et la joie de l’avoir connu ! (Jean-Jacques de Padern)

• Dur, dur !Tant de souvenirs m’assiègent, la musique, la pêche à Aiguebelette et ses histoires qu’il nous racontait…le jour où il a passé son permis de conduire, les voyages officiels, le tremblement de terre à Mexico, lorsqu’il restaurait le mas et qu’ il était maire, ses cours de musique lorsqu’il était enfant, la flûte, son premier saxo, le vélo à Arles, le festival photo et tant d’autres…( Jean-Marc de Nîmes )

• Quelle tristesse ! Il était un phare pour moi, un espoir ! (Dominique de Caramany)

• Un phare éblouissant ! (Audrey et Tom de Cannes)

• Lorsque j’étais en terminale avec son fils Marc, Jacques était l’intendant de notre lycée. Qui aurait pu prévoir qu’au lendemain de ses 96 ans, sous la pluie, il me conduirait d’Arles à Perpignan au volant de sa volvo? Sacré Jacques! On ne t’oubliera pas ! (Alain de Arles)

• Jacques, c’était aussi l’intendant de l’école normale d’Aix pour mon père! J’étais heureuse de le retrouver à chaque répétition, de faire le voyage en sa compagnie, voire de me laisser conduire comme cette année avec Alain…et de le voir content de retrouver son public à chacun des concerts Jazzèbre. (Françoise de Marseille)

• Jacques a quitté ce monde. Quelle tristesse ! Mais son fort esprit libre, sa générosité, son humour et bien-sûr ses supersoli de saxo restent. (Yutta de Hambourg)

• Au revoir Jacques ! Ta bonhomie et ta bienveillance nous manqueront à chacune de nos rencontres.

Tu nous manques déjà! (Jean-Louis de Canet en Roussillon)

Enthousiaste de musique, de partage, de voyage et bien vivant jusqu’à ta mort, telle aura été ta philosophie. Et forts de ton modèle, Jacques, c’est pour toi que nous allons  jouer. Car le privilège de la musique, c’est de réinscrire la mort dans la vie…..de te rendre éternel dans nos mémoires.

…..Tempo Caldo….